La composition générale du projet cherche à créer un front bâti de qualité prenant appui sur les constructions mitoyennes tout en affirmant sa propre identité. Le vocabulaire architectural des deux bâtiments trouve des points communs avec des variations en fonction du contexte urbain.
L’immeuble sur la rue des Belges est composé par trois séquences bâties en alternance avec des loggias afin de retrouver le gabarit des maisons de villes environnantes. Le tracé de la toiture accompagne les séquences bâties en renforçant la perception d’un ensemble en cohérence avec la typologie présente dans la rue des Belges.
L’immeuble sur la rue de Brantôme est en lien direct avec l’avenue Montjovis. Ce statut a un impact sur son gabarit qui est composé d’un étage complémentaire. Cette morphologie fait le lien entre les grands immeubles présents dans l’avenue et les maisons de ville de la rue des Belges. Le vocabulaire architectural est similaire au bâtiment A avec des séquences bâties plus importantes. On retrouve une alternance de trames bâties et de loggias afin de rompre la linéarité de la façade urbaine. La cage d’escalier est traitée en brique de parement afin de marquer l’entrée de l’immeuble et le changement d’angle de la rue de Brantôme.